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Notre mission

L'équipe de digital Rehab

Jérôme

Au collège, j’étais un élève sérieux et en même temps très espiègle. Je ne perdais pas une occasion de faire une bêtise ou de faire rire mes camarades. Ma spécialité, c’était de répondre à une question comme Hermione Granger dans Harry Potter, pour avoir les félicitations du professeur, puis, dès qu’il avait le dos tourné, de déclencher une bataille de stylos avec mes camarades.

 

En 3ème, je n’étais pas bon en Français. J’ai toujours eu des professeurs de français qui faisaient régner une dictature d’apprentissage au lieu de faire cours avec bienveillance et passion. En revanche, j’adorais les sciences avec la biologie, la physique et la chimie… J’étais passionné par ces matières ! Le corps humain m’intéressait déjà énormément.

 

Comme j’étais sportif, j’avais pris la décision d’effectuer mon stage de 3ème chez un kinésithérapeute. Vous vous en doutez, ce fut une véritable révélation ! J’avais trouvé un métier humain, prônant des vraies valeurs de bien-être, de sport, d’entraide… A la fin de mon stage, je suis rentré chez moi les yeux pétillants avec un seul objectif en tête : devenir kiné !


Durant mes années lycée, je ne travaillais avec sérieux que les matières spécifiques à mon futur concours. Je n’avais que ça en tête ! Mon 5/20 en histoire-géographie en est peut-être une conséquence…

 

Mon bac décroché, je partais en classe préparatoire avec l’envie de réussir ! La rigueur de travail pouvait commencer ! Le premier concours blanc tomba en novembre : j’étais 215ème sur 315 élèves de mon école préparatoire, sachant que le concours offrait 100 places pour 3000 élèves… Je n’étais pas en avance. 

 

Je me rappelle encore la sensation que j’ai ressentie ce jour-là : je sentais une pression dans ma poitrine si importante que j’avais le sentiment que mon cœur voulait sortir de ma cage thoracique. J’étais pétrifié de peur à l’idée d’échouer. Ce fut un moment très difficile, ma tristesse était profonde ce soir là… C’était la première fois que j’avais un doute sur ma réussite. Mais je n’allais pas lâcher !

 

Les premiers mois n’étaient que souffrance, déception et sacrifice… (rentrer à 0h20 pour le Nouvel An, plus jamais !)

 

Après un an de travail, les concours étaient enfin finis… OUF! Il n’y avait plus qu’à attendre les résultats. 1 semaine… 2 semaines… 3 semaines…

Le résultat tombe : j’étais pris à l’école de Nantes dès ma première année ! Quelle joie intense! J’étais aux anges. Rien que d’y penser maintenant, j’en ai encore des frissons… Je n’arrivais pas à enlever le sourire béat de mon visage. Je dansais comme un enfant dans la rue en ne prêtant guère attention aux regards des passants. 

Vinrent ensuite mes années d’études et mon diplôme. J’étais devenu kinésithérapeute !

 

Après mon diplôme, j’ai continué à apprendre. La science est toujours en mouvement et l’information devient vite obsolète. Il est nécessaire de remettre sans cesse en question ses connaissances pour pouvoir progresser. Je continuai et continuerai à me former. Ma persévérance, mes nombreuses lectures scientifiques et mes formations complémentaires m’ont permis de m’épanouir  dans ma vie professionnelle et d’arriver en équipe de France de boxe. Tout pour être heureux.

 

Cependant, tous les soirs j’étais embêté. Je refusais dix patients par jour par manque de place dans mon agenda. J’avais 3 mois d’attente et aujourd’hui, c’est encore le cas. 

Ces patients en avaient pourtant besoin mais mon planning était déjà surchargé. Certaines blessures nécessitaient une prise en charge rapide mais ce n’était pas réalisable par manque de thérapeutes… sans parler des déserts médicaux et paramédicaux qui empêchent toute une partie de la population d’avoir accès aux soins. 

A part travailler 24h/24 et me crever à la tâche, je me sentais impuissant face à ce flux de patients et sans aucune solution durable à leur proposer.

 

En 2019, j’étais préoccupé : je n’arrivais pas bien à dormir tant que je n’avais pas trouvé de réponse à cette problématique. J’avais tendance à tourner dans mon lit avec la tête pleine d’idée et d’envie pour aider ces personnes.

 

A ce moment-là, deux choix se sont offerts à moi :

– soit je fermais les yeux, je continuais de travailler et je ne me posais plus de questions

– soit je prenais une décision forte et difficile pour mettre une partie de mon énergie dans ce blog, sans savoir si cela aurait réellement un impact sur les gens.

 

Après de longues et nombreuses réflexions, j’ai pris la décision de travailler à mi-temps au cabinet pour me consacrer à ce projet avec Raphaël. Trouver les meilleures références scientifiques actuelles pour proposer les meilleurs soins (fact checking, c’est super important !), écrire des articles et développer des programmes avancées…

J’ai dû diminuer mon nombre de patients pour pouvoir m’impliquer dans ce projet mais ce blog avait le potentiel d’aider beaucoup plus de monde sur le long terme. Et ça me rendait heureux de fournir les meilleurs conseils au maximum de personnes.

 

A présent, je suis épanoui dans tous mes différents projets. J’ai trouvé mon équilibre en écrivant depuis mon ordinateur et en travaillant à mon cabinet. Je continue à voyager avec l’équipe nationale de boxe. 

 

Je suis heureux de vous accompagner pour que puissiez reprendre le contrôle face à votre blessure.

 

Je vous dis à bientôt sur Digital Rehab. Portez-vous bien

Raphaël

Depuis tout petit, je pratique de nombreux sports. Je me souviens de ma maman m’accompagnant aux entraînements de basket à l’âge de 5 ans. Le ballon devait être aussi gros que moi !

 

J’ai ensuite enchaîné les sports sans véritablement me fixer sur quelque chose de particulier : gymnastique, tennis, judo, surf et bien d’autres. Avec du recul, je pense que j’aimais plus l’activité physique que chaque sport en lui-même. J’aimais le fait de me dépasser, de progresser, d’évoluer. J’étais passionné par le mouvement du corps humain et comment le travail pouvait modifier cette gestuelle. 

 

Comment la répétition à chaque entraînement permettait de transformer un shoot au basket ? 

Comment à force de travail, les mouvements parasites disparaissaient pour laisser place à un coup droit parfait au tennis ?

 

C’est cette science du mouvement qui m’a amené à commencer des études de kiné.

 

Étudiant, j’ai continué à faire du sport, du squash et de la musculation notamment.J’ai eu mon diplôme de kiné, et j’ai commencé à exercer en juillet 2015 prêt à aider un maximum de personnes. J’ai intégré dans mon travail, les objectifs que j’avais dans le sport : se dépasser, progresser, évoluer !

Alors installé en région parisienne, je travaillais avec passion des heures et des heures dans mon cabinet… Du coureur aguerri au footballeur, j’étais passionné !  Pour accompagner encore mieux mes patients, j’ai décidé de devenir ostéopathe. Je travaillais au cabinet la journée, j’étais en formation le week-end et le soir je révisais. Insidieusement s’est installé un manque malgré mon épanouissement dans mon métier. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Ma concentration diminuait rapidement, mon sommeil devenait moins bon et ma motivation avait disparu. 

Je ne faisais plus de sport ! Je travaillais trop. Je commençais à perdre tout sens dans ce que je faisais. Je n’étais même plus capable de suivre les conseils d’hygiène de vie que je donnais tous les jours à mes patients.

 

Un matin alors que je m’endormais sur mon café, j’ai dit STOP ! J’ai pris mon stylo, mon agenda et j’ai décidé de diminuer drastiquement mes heures de travail : plus jamais des semaines qui s’enchaînent sans pause ! Et du sport, du sport, DU SPORT pratiquement chaque jour.

J’ai décidé à ce moment-là d’essayer le Crossfit. J’entendais parler de ce nouveau sport partout. Parfois encensé, parfois décrié, j’avais envie de me faire ma propre idée.  La vérité est que j’ai tout de suite adhéré à ce mélange d’haltérophilie, de gymnastique et d’athlétisme. Je devais maîtriser de nouveaux mouvements (HSPU, snatch…) tout en me dépassant. J’étais mordu. Rapidement, je me suis mis à faire du Crossfit pratiquement tous les jours. Maintenant que j’avais trouvé un équilibre entre mon travail et mes loisirs, j’ai toujours pris soin de le préserver.


J’ai donc commencé à côtoyer des personnes qui faisaient beaucoup de sports. A ce moment-là, je me suis rendu compte que les informations que j’entendais dans les vestiaires à propos de la récupération ou de la guérison, n’étaient pas exactes, ou du moins pas tout à fait.

Je suis certain que ce n’était jamais fait consciemment ou avec l’intention de donner de mauvaises informations. Au contraire, tous ces conseils partaient des meilleures intentions, ils n’étaient simplement pas à jour.  Ces conseils correspondaient souvent à des concepts des années 2000 qui n’ont jamais été confirmés par la science. Ces idées ont continué d’imprégner les esprits des gens et ont fini par devenir des croyances populaires.


C’était frustrant car ces personnes ont besoin des meilleurs conseils. Elles sollicitent énormément leur corps. Elles poussent leurs muscles et leurs articulations dans leurs retranchements. La plupart s’entraînent beaucoup, certaines plusieurs fois par jour. Elles ont donc besoin d’être très exigeantes dans leur récupération pour ne pas se blesser. Et si malheureusement ces pratiquants se blessent, ils ne bénéficient pas ensuite des meilleurs conseils pour guérir. J’essayais d’informer les gens, de distiller des conseils quand on me posait des questions, mais c’était un travail énorme. Je le faisais avec plaisir mais dans un cercle réduit. C’est la première grosse frustration que j’ai ressentie par rapport à mon travail.


C’est à ce moment-là que j’ai ressenti le besoin de recueillir les meilleurs conseils en terme de récupération et de guérison et les rendre accessibles au plus grand nombre. Informer une personne à la fois est un travail trop long et trop fastidieux.

Mais comment faire ? Sous quelle forme ? A ce moment-là, je n’avais pas encore de réponses à ces questions… Pourtant la première pierre venait d’être posée.

La deuxième est apparue quand mon frère s’est fait une entorse de cheville, puis une autre, puis une autre, puis une autre… Jusqu’à envisager une opération pour stabiliser sa cheville. C’était la dernière possibilité s’il voulait avoir une chance de refaire du sport. 


La guérison de sa cheville me préoccupait. Malheureusement, mon frère n’habite pas en France. J’essayais de l’aider mais à distance, ce n’était pas facile. C’est horrible de se sentir impuissant pour aider une personne que tu aimes de tout ton cœur. Ça me cassait moralement. Je savais que je pouvais lui apporter des éléments permettant de l’aider mais la distance rendait les choses très compliquées.

Je l’appelais au téléphone pour essayer de l’aider, ce n’était pas précis.

Je lui envoyais des photos en lui montrant des exercices, c’était mieux.

Comment faire ? Comment faire ? Je cherchais…

Et puis finalement, j’ai essayé les vidéos. Le résultat était encourageant. C’est le format qu’il fallait utiliser, j’en étais sûr ! Mais pas n’importe comment !


J’ai commencé à adapter les bilans que je faisais au cabinet avec mes patients pour qu’il puisse les réaliser seuls chez lui. C’était un gros travail car il fallait que tout soit réalisable de son côté et sans matériel.

Je demandais alors à un ami de me filmer en train de faire les exercices que je lui envoyais. Pendant que je faisais les exercices, j’expliquais pourquoi les faire et comment les réaliser. En fonction des résultats que mon frère obtenait et qu’il me transmettait, je lui envoyais de nouvelles vidéos. Le suivi a duré entre 2 et 3 mois et finalement mon frère n’a pas été opéré et a pu reprendre le sport. 

Attention rien n’a été miraculeux. L’amélioration ne s’est pas faite en claquant des doigts. Il a fallu du temps, du travail, mais maintenant sa cheville est stable et solide.


Aujourd’hui, je vous mets au défi de faire plus de sport que mon frère !

Je venais de trouver comment accompagner des personnes après une blessure pour les aider à reprendre leur sport le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions. Et ça marchait !


Depuis, le guide sur la récupération puis le guide sur l’optimisation de la guérison ont vu le jour. Des heures de recherches et de synthèses avec Jérôme pour proposer les meilleurs conseils que nous utilisons tous les jours avec nos athlètes.

Et maintenant, c’est par le biais de Digital Rehab que je souhaite aider un maximum de personne à être plus fort que leur blessure.

Je vous retrouve très vite sur Digital Rehab.

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